L’invasion russe de l’Ukraine a eu une conséquence prévisible : la fin du doux rêve de l’Europe de la Défense.
L’enterrement a été célébré le 16 Septembre par le Chancelier allemand Olaf Scholz, après l’annonce du décès prononcé par le Chef d’Etat major allemand Eberhard Zörn le 14 et la ministre allemande de la Défense le 12 Septembre dernier. Il faut rappeler ici que l’OTAN a toujours eu la préférence allemande et sa soudaine résurrection sonne le glas d’une indépendance stratégique européenne.
Aucune surprise pour les adhérents du PRS, puisque nous dénoncions, bien avant le départ de la chancelière Merkel, la volonté hégémonique des industriels allemands sur les projets d’armement européens et les manoeuvres délétères tant des les programmes SCAF que MGCS, les blocages quasi systématique des exportations française contenant des technologies allemandes, le rôle trouble joué par l’Allemagne dans la rupture du contrat des sous-marins australiens, l’abandon en rase campagne du Tigre 3, l’achat d’avions américains pour la surveillance maritime, l’espionnage au profit de la CIA etc…
Nous dénoncions également la continuation des exportations de matériel militaire allemand vers la Turquie (alors que celle-ci était mise sous embargo par les USA et avait menacé Grèce et France), ainsi que les demandes de partage du siège de la France au Conseil de Sécurité de l’ONU. De la même façon nous rejetions la demande de participer aux décisions stratégiques en matière de nucléaire militaire en échange d’un peu de financement. Autant de signaux qui auraient du alerter au sommet de l’Etat.
Il faut désormais se rendre à l’évidence : l’Europe de la Défense dont la France et l’Allemagne auraient été la fondation est morte et enterrée.
Nous appelons le gouvernement et plus encore l’Elysée à faire son deuil et à prendre sans délai les décisions qui s’imposent : nationalisation de NEXTER et retrait de cette entreprise du consortium avec KMW et abandon du projet SCAF afin de sauver Dassault de la prédation d’Airbus.
Nous invitons à repenser les partenariats industriels en matière de Défense et à nous rapprocher des pays plus collaboratifs auxquels nos industries peuvent apporter des réponses stratégiques : Grèce, Roumanie, Bulgarie, Serbie et Belgique en tête.
Si le vœu d’une Allemagne seule à la tête de l’Europe de la Défense est voué à l’échec, car bien que pays le plus peuplé d’Europe il est aussi le plus vieillissant, la possibilité d’une Europe plus indépendante des USA reste possible. Aussi la présidence doit-elle protéger notre autonomie stratégique coute que coute.
Comme en matière énergétique, l’Allemagne met en danger l’avenir de l’Union Européenne.
Par Boris Gillet, secrétaire national en charge de la commission Défense
Annoncé il y a plusieurs mois, le retrait des troupes françaises de l’opération Barkhane au Mali est désormais effectif.
Une partie des matériels et hommes rentre au pays, l’autre reste protéger le Niger (à la demande des autorités de ce pays).
53 de nos soldats sont tombés depuis 2013 pour empêcher la création d’un Etat Islamique au Sahel sur le modèle du tristement célèbre Daesh. Que leur mémoire soit à jamais honorée.
Pour cela, le PRS demande la création d’un monument aux morts dédiés à ces hommes et femmes qui ont donné leur vie pour la liberté politique d’un autre peuple.
La question du « pour quel résultat ?» se pose déjà. Le bilan contre les terroristes est excellent et la France à fait montre d’une extraordinaire maîtrise opérationnelle. Par contre nous n’avons pas su contrer les opérations d’influence étrangères et hostiles sur une partie de la population malienne. Il faudra en tirer les conséquences et améliorer considérablement nos «PsyOps ».
Politiquement, décision a été prise de laisser se faire un coup d’Etat militaire. Le risque d’accusation de néo-colonialisme a probablement été la source de cette double erreur. Erreur d’avoir laissé une junte hostile prendre le pouvoir. Erreur de n’avoir pas défendu nos valeurs démocratiques en laissant faire, signal entendu sur tout le continent africain et au-delà.
Mais c’était aussi une opportunité de sortie d’une situation coûteuse et peu productive en termes de résultats politiques. Aussi on pourra parler de moindre mal pour notre pays et nous réjouir avec les familles du retour de nos soldats.
Et demain ?
Incompétente, la junte va reporter toute sa faute sur la France et la CEDEAO (ca a déjà commencé).
Pour les mêmes raisons le Mali va s’effondrer et l’hydre islamiste prendre le pouvoir.
Nous appelons le gouvernement à prendre dès maintenant les décisions qui s’imposent : ne plus délivrer de visas et fermer nos frontières avec le Mali.
Nous ne pouvons pas accueillir une nouvelle vague migratoire, qui plus est composée de personnes ouvertement hostiles pour nombre d’entre elles. Que ce peuple souverain règle ses problèmes. N’apportons plus d’aide avant longtemps.
Par Boris Gillet, secrétaire national en charge de la commission Défense
La réponse est non.
Est-ce dans la crainte d’une vague déferlante étatsunienne sur notre pays que tous azimuts des voix s’élèvent pour inscrire dans la Constitution Française le droit à l’avortement ou l’occasion serait-elle trop belle de s’emparer une fois de plus d’un combat sociétal pour lequel il ne semble pas y avoir urgence, ni danger imminent afin de créer ainsi un écran de fumée devant les divisions endémiques qui menacent les Français ?
Indubitablement, beaucoup d’entre-elles le savent ; des esprits chagrins pourraient profiter de ce recul puritain pour reprendre la main sur un droit fondamental. Simone de Beauvoir alertait : « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devez rester vigilantes toutes votre vie. »
Et certaines de ces voix le savent d’autant plus qu’elles sont souvent les relais wokiste, indigéniste, intersectionnaliste, non-mixitéiste….soit parce qu’elles sont passées par la pédagogie ethnodifférentialiste et islamiste, soit par calculs électoralistes.
En effet, ces dernières sont bien silencieuses lorsque pour exemple, le planning familial des Bouches du Rhône, antenne de Marseille, refuse de condamner l’excision et signifie que le voile est un signe de modestie. Lorsque des discours inclusifs, importés eux aussi des états unis, sont tenus avec pour postulat que tous les choix des femmes (vestimentaires, religieux…) se valent et peuvent mener également à l’émancipation...
Osons le cynisme… osons l’absurdité… Osons prolonger ces propos… et convenons « d’éveiller », de conseiller vivement sous prétexte d’émancipation, voile et mutilation à la gente masculine afin qu’elle bénéficie dans un souci d'égalité de ces joies libératrices !
Certes, vous objecteriez que l'absence d'indignation dans un cas n'impose pas l'inaction dans un autre et de fait qu'il faille se taire pour l’IVG.
Oui c’est vrai.
Alors RÉCLAMEZ, EXIGEZ d’inclure dans notre Constitution les éléments de la loi du 4 avril 2006 interdisant l'excision, cette tradition ancestrale, inadmissible pour l'intégrité et les droits fondamentaux des femmes et petites filles en forte hausse en France.
Car, si le droit à l’IVG n’est pas en danger en France, la loi interdisant l’excision l’est : Trois adolescentes sur 10 dont les parents sont issus de pays pratiquants traditionnellement les mutilations génitales, sont menacées en France, estime l'association Excision, parlons-en ! Le chiffre de 60 000 femmes en France l’ayant subi est avancé.
Catherine Treven
Le Parti Républicain Solidariste (PRS) salue et soutient le choix souverain de la Suède et de la Finlande de rejoindre l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord.
Face à la l’impérialisme et à la barbarie russe malheureusement toujours présents au XXIème siècle, le PRS dispose que la Suède et la Finlande n’avaient d’autre choix, pour garantir leur indépendance et la sécurité de leurs population, que de rejoindre l’Alliance Atlantique.
Nous souhaitons que le processus d’adhésion se réalise rapidement et que ces deux pays scandinaves prennent désormais toute leur part dans le dispositif allié, sans toutefois accueillir sur leur sol des armes atomiques américaines.
Nous regrettons que l’Europe n’ait su, de son côté, saisir l’opportunité historique qui lui était donné de se construire comme puissance, notamment militaire. Un jour peut-être ce vœu que nous formons se réalisera.
Par Boris Gillet, en charge des questions de défense et de la commission défense.
20 mai 2022
C’est désormais officiel, les femmes sont impudiques par nature. Il aura fallu attendre 2000 ans d’errements philosophiques pour reconnaître ce que toutes les religions monothéistes savent depuis le commencement des temps : la Femme est tentatrice et son corps est sale. D’ailleurs n’abriterait-t-il pas le Démon ?
Heureusement, grâce à M. Piolle et sa clique, la République Française reconnaît ce que tout le monde savait : il faut couvrir le corps des femmes dans l’espace public, et notamment dans les piscines municipales de Grenoble. A quand une courageuse décision équivalente à celle du Maroc et de l'Algérie ?
Car c’est un bon début, et l’on attend avec impatience la décision qui s’impose et qui est déjà reconnue dans les pays les plus civilisés et avancés en la matière tel l’Afghanistan ou l’Arabie Saoudite : interdire une bonne fois pour toute les femmes dans l’espace public, et plus qu’ailleurs dans les établissements de bains publics.
L’heure est donc grave. Face à une telle trahison des Droits de l’Homme, le Parti Républicain Solidariste, profondément attaché à l’universalité des droits, rejette la décision honteuse du Conseil Municipal de Grenoble et ne lui reconnaît aucune valeur légale.
Nous demandons la démission de ce lamentable Conseil Municipal, ou à minima sa mise sous tutelle de l’Etat, et l’annulation pure et simple de ce vote, comme d’ailleurs ceux de Rennes et de Surgères.
Enfin, nous en appelons aux citoyens français : voter pour toute organisation politique qui soutient cette discrimination entre les hommes et les femmes, notamment aux échéances législatives à venir, c’est non seulement mettre fin à l’égalité Hommes-Femmes, mais aux Droits Humains dans leur ensemble. Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas.
Pour notre part nous ne laisserons pas faire. Jamais.
« Vivre Libre ou mourir » telle est la devise des vrais républicains.
Par le Bureau national
L’invasion de l’Ukraine, lancée par Poutine, le 24 février dernier, n’est pas une guerre, au sens classique de ce terme. Il ne s’agit ni d’imposer par la force une volonté à un État, ni d’annexer un territoire, mais de nier purement et simplement une nation. Cette négation consiste à nier sa volonté, notamment celle de se construire démocratiquement et de se rapprocher de l’Europe. Et plus encore, à nier la nation ukrainienne en tant que réalité, de la liquider en tant que nation.
L’intervention russe ne serait, aux dires du président russe, qu’une « opération militaire » de « dénazification ». Ce mensonge – car les Ukrainiens ne sont pas des nazis – relève du mensonge totalitaire tel qu’il a été défini par la philosophe Hannah Arendt : un mensonge qui ne sert pas à tromper, à introduire une confusion entre le vrai et le faux, mais à détruire la capacité qu’ont les hommes de nommer le réel et de se référer à une réalité commune. La manipulation de masse vise, en effet, à édifier un monde fictif où le réel n’est pas dissimulé mais requalifié. Un procédé classique de propagande dont Poutine est coutumier. Par exemple, lorsqu’il justifie son intervention au nom des 13 000 militaires et civils tués par les Ukrainiens dans le Donbass alors que ce chiffre correspond, d’après l’ONU, au nombre de personnes tuées entre les deux camps durant la guerre du Donbass fomentée par la Russie, et que son intention n’est pas de venir en aide à cette population. Ou lorsqu’il réécrit l’histoire de l’Ukraine et des « deux peuples frères ».
Or, quels sont les faits ? Pour l’instant, nous ne disposons que d’un comptage partiel vérifié des morts civils. Cependant, il est incontestable que l’armée russe cible systématiquement les écoles, les hôpitaux, les bâtiments résidentiels, les infrastructures hydrauliques et électriques, les habitants eux-mêmes lorsqu’ils tentent de fuir ou de se cacher. Il est également établi que cette armée commet des viols, des actes de torture, des assassinats ciblés de civils et des déportation massives vers des régions éloignées de la Russie, avec confiscation des papiers, tri et transfert forcé des enfants. Selon l’ONU, il y a 550 000 « réfugiés » ukrainiens en Russie, dont un grand nombre contre leur volonté. Autant d’exactions qui tombent sous la définition juridique du crime de génocide énoncée dans la Convention de Genève de 1948. Qualifier ces actes de « crimes de guerre » paraît donc inadéquat. D’abord, parce qu’il faudrait admettre qu’il s’agit là d’une « guerre ». Ensuite, parce que ces actes ne sont pas commis de façon marginale. Au contraire, ils constituent des atteintes graves et répétées à « l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ». Ce nouveau génocide, à la différence d’autres, n’est pas caché. Il est seulement travesti sous les mots de « guerre » ou « d’opération militaire ».
Le Président de la République, Emmanuel Macron, a qualifié ces faits avec des expressions vagues, comme celle de « brutalité inouïe », au prétexte d’une d’escalade verbale qui servirait la paix. L’argument principal du Président de la République, pour ne pas nommer les crimes commis par l’armée russe en Ukraine de « crime de génocide », est qu’une telle qualification entraînerait un devoir de prévenir ce crime, conformément à l’article VIII de la Convention de Genève de 1948. Ainsi, le réel ne devrait pas être qualifié selon une exigence de vérité mais uniquement d'après nos intérêts immédiats supposés – éviter une troisième guerre mondiale. Le second argument avancé par le chef de l’État, sous couvert de prudence, est qu’il conviendrait d’attendre qu’une enquête internationale vérifie les faits. Certes, il est louable de ne pas faire un usage idéologique et abusif du terme de « génocide ». Mais doit-on assister à l’accomplissement d’un processus génocidaire avant de nommer ce qui arrive sous nos yeux ? La prévention d’un crime, en toute logique, suppose que le crime n’ait pas encore été commis, mais qu’il paraît probable qu’il le soit au regard d’un ensemble de faits, de déclarations ou d’actes. Or, aujourd’hui, en plus des déclarations russes exprimant l'intention de supprimer la nation ukrainienne, nous avons sous les yeux un ensemble d’actes qui attestent de l’exécution d’un projet de génocide.
L'indifférence à la vérité prélude à l'indifférence à l'humanité. On ne peut rester spectateur face à ce génocide à ciel ouvert perpétré aux portes de l’Europe.
Par le Bureau national
Le 29 avril 2022
Ce 24 avril 2022, Emmanuel Macron a été réélu Président de la République française. Le PRS, par la voie de son Bureau national, prend acte de l’expression démocratique des Français.
Malgré un quinquennat frustrant sur le plan des valeurs pour nous autres, républicains et laïques ; malgré un quinquennat clivant à bien des égards sur les plans social, éthique et environnemental, l’urgence politique, née de la segmentation de la société française qui s’est matérialisée ces dimanches de premier et second tours dans les urnes, nous invite à nous positionner dès aujourd’hui avec gravité.
Alors que 10 millions de nos concitoyens vivent sous le seuil de pauvreté, que la souveraineté alimentaire, sanitaire et industrielle n’est plus assurée, que près de 14 millions d’entre nous ne nous sommes pas déplacés pour voter, le temps ne peut être aux réjouissances, aucune. L’urgence politique est sociale, démocratique, environnementale et laïque.
Aussi, fort de son ancrage dans l’universalisme républicain, le PRS appelle les forces politiques qui se reconnaissent dans la volonté de réinstaurer une puissance publique forte, éthique, digne qui instruit, émancipe, protège et soigne chacun en France, à se rejoindre sur un programme commun en vue d’aborder les Législatives sous les couleurs du solidarisme, des droits et des devoirs.
Par le Bureau national
25 avril 2022
Comment les cabinets de conseil ont pris le contrôle de l’État ?
LE PRS DÉNONCE L’EMPRISE DES CABINETS DE CONSEIL PRIVÉS SUR L’ÉTAT FRANÇAIS
SOUTIENT LES PROPOSITIONS DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE DU SENAT POUR EN FINIR AVEC L’OPACITÉ DES PRESTATIONS DE CONSEIL, MIEUX ENCADRER LES RECOURS AUX CONSULTAN, RENFORCER LES REGLES DÉONTOLOGIQUES APPLICABLES ET MIEUX PROTÉGER LES DONNÉES DE L’ÉTAT
ALERTE ET INTERPELLE LE GOUVERNEMENT
Dans une enquête de Matthieu Aron et de Caroline Michel-Aguirre, « Les Infiltrés », on apprend que sous la Présidence d’Emmanuel Macron, les dépenses en Cabinets de Conseil privés ont coûté à l’État et donc aux Français près de 3 milliards d’euros. Une somme exorbitante pour des missions dont la nature des prestations fournies est hallucinante !
Avant Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy, François Hollande ont également eu recours à leurs services bien qu’a priori, pour ce dernier de manière significativement moindre.
Depuis 15 ans, sous dénominations diverses : « Réforme de l’État » pour Nicolas Sarkozy, « Modernisation de l’État » pour François Hollande et « Transformation Publique » pour Emmanuel Macron, le serpent « Cabinet de Conseil » dévore ses proies sans bruit avec la bénédiction de nos gouvernants.
Une influence dangereuse, opaque, omniprésente si inquiétante que le Sénat créé une commission d’enquête sur « l’influence croissante des Cabinets de Conseil privés sur les politiques publiques » à la demande du Groupe communiste républicain citoyen et écologiste. En résulte un rapport publié le 17 mars dernier qui dénonce un « phénomène tentaculaire » qui pose la question de la souveraineté de l’état et de l’utilisation de l’argent public ».
On apprend que toute l’Administration Française est infiltrée : Santé, Défense (stratégie militaire), Intérieur, Bercy, Renseignements, Travail et Insertion, Transition écologique, Enseignement, Justice…
Les Cabinets de Conseil, McKinsey, BCG, Accenture, Roland Berger, Capgemini, EY, pour ne nommer que ceux-ci se sont vu attribuer des milliers de contrats portant sur des conseils pour le pilotage de grandes réformes : RGPP, de l’assurance-chômage, la réforme des retraites, pour la refonte des services publics, pour la rationalisation du système de santé, pour la réduction d’effectifs dans l’Administration, pour la Création de ANCT (agence nationale de la cohésion des territoires), l’organisation de débats publics : le grand débat national, la convention citoyenne sur le climat, les états généraux de la justice, la gestion de la pandémie covid 19, pour des audits financiers confiés jadis aux inspections, pour l’assistance juridique, pour la gestion des relations humaines, pour l’informatisation de la police ou de la défense, pour la réorganisation des grandes écoles, pour la communication et la formation (magistrats inclus), pour les sondages d’opinion, pour la publicité de l’action gouvernementale.
Une constellation de marchés adjudiquée via des accords-cadres permettant l’opacité.
Tout ceci SANS CONTRÔLE PARLEMENTAIRE.
Les conséquences de cette emprise par la main mise des Cabinets de Conseil privés, souvent étrangers, sur nos Institutions, nos données sensibles, nos stratégies, nos systèmes informatiques sont la perte de savoir faire des fonctionnaires, l’affaiblissement de l’état, la perte de souveraineté.
Comme le révèle les auteurs Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre : « une compétence externalisée est le plus souvent impossible à réinternaliser :
Il en résulte une prise de pouvoir sans appels d’offre, sans approbation démocratique des
Cabinets privés qui viennent en doublon des compétences existantes au sein de l’administration publique.
Parallèlement nos gouvernants séduits par une novlangue « startupeuse » dans laquelle se percutent des « optimiser, rationaliser, économiser, manager, dynamiser », « ne pas travailler en silo, coupes franches, process, diagnostics, plans de transformation, faire mieux avec moins… » appliquent des stratégies déconnectées des réalités de terrain qui imposent à la population une dégradation, voire, un effondrement des services publics, une perte de sens et l’abandon de l’intérêt général.
Car Constat fait que depuis 15 ans, donc depuis que les cabinets de Conseil sévissent massivement au sein de nos institutions, le délitement des services publics, des institutions, de la Nation ne cessent de progresser au point que nous assistons à une dégradation du Service rendu, de l’enseignement (la France 26ème au classement des pays de l’OCDE et partenaires sur 70), de l’Hôpital Public (dégradation sans précédent des investissements et réduction considérable des moyens dédiés aux financements de ses missions d’intérêt général : soutien de la recherche, accès aux médicaments innovants…), à un appauvrissement des services régaliens.
De plus, or mis les coûts exorbitants la conclusion du rapport de la Commission d’enquête du Sénat sur les « livrables » des cabinets de Conseil :
"Si l’expertise des consultants n’est pas remise en cause, leurs livrables ne donnent pas toujours satisfaction" lit-on dans le rapport. Même la Direction Interministérielle de la Transformation Publique (qui passe des accords cadres) fait état d'un « manque de culture juridique et plus largement du secteur public », « d’une absence de rigueur sur le fond comme sur la forme ».
"On peut alors légitimement s’interroger sur l’intérêt que trouve l’État, au-delà des arguments convenus, à recourir à des consultants parfois peu expérimentés, mal encadrés, qui n’ont qu’une connaissance restreinte du secteur public et dont les livrables lui imposent parfois un important travail de correction"
Il convient donc d’interroger Emmanuel Macron, Messieurs Philippe et Castex sur une dépense publique faramineuse pour des résultats nuls ou médiocres.
Le PRS défenseur des Services Publics charpente de la Nation se bat pour un retour à une Administration forte et contrôlée par les Citoyens
Publié le 2 avril 2022 par Catherine Treven
Membre de l'Exécutif du PRS
Inlassablement depuis 2014, le tsar russe avance ses pions en Ukraine et plus généralement dans l’Est de l’Europe.
De cybers attaques en propagandes grossières contre les Etats baltes, d’influences médiatiques (RT, Spoutnik…) en annexion de la Crimée, de soutien au régime dictatoriale biélorusse en utilisation de missiles anti-aérien contre des avions civils, rien n’a empêché la Russie de poursuivre son rêve de grandeur impériale jusqu’à se faire offrir une base aéronavale en Syrie.
Ce soir le dictateur russe a décidé de reconnaître le droit à la Russie de disposer de la souveraineté de ses voisins. Ce soir l’Europe est de nouveau sous la menace russe.
Le Parti Républicain Solidariste (PRS) dénonce le discours violent du Président Russe et le choix de reconnaître l’indépendance de deux territoires ukrainiens séparatistes qui seront bientôt annexés à la Russie, probablement par l’organisation d’un « référendum libre » et au motif d’une protection des populations russophones.
Le PRS dénonce également les errements des hommes et femmes politiques français et européens qui, depuis 30 ans (1992), ont décidé, contre l’Histoire, que la paix consisterait en un désarmement unilatéral et se réfugier derrière l’OTAN. Or avec des Américains qui ont compris que leur principal compétiteur économique et militaire était désormais asiatique et ne veulent plus s’engager en Europe, quelle assurance leur reste-t-il ?
N’est-ce pas le Président français qui déclarait il y a quelques mois que l’OTAN était en état de mort cérébrale ?
Depuis sa création il y a 3 ans, le PRS réclame un réarmement rapide et une remontée en masse des effectifs de nos armées, sacrifiées par les Présidents Sarkozy et Hollande. Entendez-nous !
Plus encore, le PRS invite tous les observateurs à porter également leur regard vers Taïwan car la fragilité occidentale ne peut qu’aiguiser les volontés de puissance sur la planète.
Enfin, et plus près de nous, nous saluons les efforts du Président français pour la paix et dénonçons tous les candidats à l’élection présidentielle qui soutiennent la politique du président russe. Nous appelons les Français à ne pas se laisser divertir par les marionnettes de Moscou.
Publié le 21 février 2022 par Boris Gillet
Secrétaire national en charge de la commission Défense
Ils étaient jeunes, avaient l'avenir devant eux et ils se sont sacrifiés pour nous, pour que la France reste la France.
Leur rendre hommage aujourd'hui ne nous exonère pas d'être à la hauteur de leur mémoire au quotidien en continuant cette lutte de chaque instant pour nos principes et ce qui fait que notre pays porte symboliquement les valeurs universalistes, de liberté, d'égalité, de fraternité.
À l'heure où les obscurantistes nous menacent, où nous menons des opérations extérieures pour porter ce précieux héritage, où se déroule le procès des attentats du 13 novembre... N'oublions jamais qui nous sommes, ne les oublions jamais.
Leur sang est notre sang et, à travers leur sacrifice, ils nous ont légué quelque chose de plus grand qu'un simple patrimoine génétique.
Par Laurence TAILLADE, présidente fondatrice du PRS
La reconnaissance officielle, le vendredi 5 novembre dernier, de « la responsabilité institutionnelle de l’Église » par les évêques de France dans les centaines de milliers d'abus sexuels et dans le caractère « systémique » de ces crimes doit être saluée. L'ensemble de l'épiscopat admet enfin que ces violences, dont l'ampleur a été mise au jour par le récent rapport Sauvé, ne relèvent pas de dérives individuelles mais que ces actes pédocriminels « ont été rendus possible par un contexte général, des fonctionnements, des mentalités, des pratiques au sein de l'Église ».
Pour autant, si, comme l'affirme le président de la Conférence des évêques, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, « Cette responsabilité entraîne un devoir de justice et de réparation », il importe de préciser d'abord comment l'institution religieuse a pu couvrir près de 3000 prédateurs en soixante-dix ans (estimation du rapport Sauvé). Car, avant de procéder à des réparations symboliques, au moyen d'indemnisations, l’Église doit garantir qu'elle mettra effectivement fin à ces pratiques criminelles en menant des réformes structurelles. Or, il ne semble pas que l'institution religieuse s'oriente vers une telle démarche, bien au contraire.
Aussi, le Parti Républicain Solidariste renouvelle-t-il sa demande auprès du Premier ministre d'engager à l’encontre de l’Église catholique de France toutes les poursuites prévues par la loi, y compris la dissolution de ses instances et associations parmi lesquelles les diocèses qui ont abrité des atrocités sexuelles, pour mettre fin à sa complicité dans ces crimes. L’Église catholique n'étant en effet pas au-dessus des lois, elle doit répondre, comme toute autre association, de ses actes.
Si elle reconnaît aujourd'hui sa responsabilité dans les 213 000 actes de violence et d'agression sexuelles sur mineurs (chiffre estimatif du rapport Sauvé), alors la loi doit s'appliquer dans toute sa rigueur. Or, que dit la loi ? La loi du 12 juin 2001, visant à renforcer la prévention et la répression des mouvements sectaires portant atteinte aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales, ordonne de dissoudre par voie judiciaire toute association ou mouvement qui poursuit « des activités ayant pour but ou pour effet de créer, de maintenir ou d’exploiter la sujétion psychologique ou physique des personnes qui participent à ces activités » en cas de mise en péril de mineurs, d’atteintes à l’intégrité physique ou psychique de la personne ou encore d’atteintes à la liberté.
"Dura lex sed lex : la loi est dure, mais c'est la loi !"
En cette journée d'hommage au professeur sauvagement assassiné, on cherche une vérité qui ne dérangerait personne. Une vérité qui pourrait soulager notre mauvaise conscience. C'est beaucoup demander à la vérité. Avec des bougies et des fleurs, dans la grande communion des cœurs, on s'en remet à la parole des jeunes, comme dans cette exposition, présentée aux députés, « Touche pas à mon professeur ». Ici ou là, au choix, une minute de silence ou, par exemple, une heure de discussion dans le cadre de l'éducation morale et civique. On plante enfin un arbre, on pose une plaque, et en voilà pour jamais.
[...]
Il y aura « un avant et après Samuel Paty » lorsque on aura fait le procès non pas des enseignants
mais de cette politique d'accommodements raisonnables qui a précipité le sort de notre collègue. Il faudra alors refonder l'école, rappeler sa mission première : instruire, transmettre des savoirs sans lesquels il ne peut y avoir d'individu libre et de citoyen, transmettre notre culture humaniste qui reconnaît en chaque homme une personne et un être absolument singulier. Il faudra restaurer l'autorité de la loi républicaine face à ceux qui la conteste au nom d'un antiracisme devenu fou, et qui refusent la science, la réflexion autonome, la liberté de conscience, l'égalité des sexes, le respect de la personne. Il faudra cesser de faire porter aux enseignants le poids des atteintes à la laïcité, la contestation des règles scolaires, la violence aveugle ou instrumentalisée qu'ils subissent quotidiennement. La République devra trancher entre l'action émancipatrice et les pressions exercées par les ennemis de l'école et de la paix civile.
Par Didier Lemaire, secrétaire national
16 octobre 2021
Monsieur le Premier Ministre,
Le bureau national du Parti républicain solidariste (PRS) a pris connaissance du rapport1 et de ses annexes publié par la C.I.A.S.E, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’église, présidée par Monsieur Jean-Marc Sauvé.
Au-delà de l’effroi, de l’indignation et du dégoût provoqués par les faits rapportés, par l’ampleur du phénomène décrit, et en raison de cela, notre bureau national souhaite partager avec vous quelques éléments de réflexion et quelques pistes d’action qu’il nous semblerait indispensables d’entreprendre par votre gouvernement.
Tout d’abord, notre bureau a relevé le caractère systémique des abus commis envers les victimes par des membres du clergé ou par les laïcs associés à celui-ci. Ce caractère systémique a été explicité dans de nombreux passages du rapport. Nous n’en citerons qu’un seul : « l’état des lieux ainsi dressé révèle donc que le phénomène des violences sexuelles dans l’Église catholique en France de 1950 à nos jours est massif, en diminution dans le temps mais toujours présent, qu’il repose sur des mécanismes pluriels, clairement identifiés, et présentant un caractère systémique. » (résumé du rapport page 16).
Ainsi, en plus des crimes individuels commis sur des enfants par des membres du clergé ou leurs associés laïcs, le caractère systémique et massif de ces crimes odieux implique-t-il l’église catholique tout entière dont la culpabilité et la complicité, en tant qu’institution, est patente.
En effet, bien que connaissant la gravité, la récurrence et le nombre massif de sévices sexuels commis par ses clercs et associés, l’Eglise ne les a pas dénoncés, n’a rien fait concrètement pour les faire cesser et, pire, les a couverts et cachés procurant immunité et protection aux prédateurs alors que la vie des victimes a été ravagée voire détruite. Ces actes de barbarie et de torture et leur dissimulation opérée par l’église catholique en tant qu’institution, outre qu’ils s’apparentent à des comportements en usage au sein des sectes les plus dangereuses, nous semblent relever des articles 121-2 et suivants ainsi que des articles 222-1 et suivants du code pénal.2
Par ailleurs, faisant suite à la parution du rapport susmentionné, Monsieur Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France et archevêque du diocèse de Reims, a été invité du journal de 8h30 sur les ondes de la radio publique France-Info le 6 octobre 2021.Lors de son entretien avec les journalistes de la chaîne, il a justifié la dissimulation des crimes massivement perpétrés au sein de l’église par cette déclaration : « Le secret de la confession est plus fort que les lois de la République3. »
Cette déclaration pour le moins explicite démontre que l’église catholique, en tant qu’institution, se considère au-dessus des lois de notre pays. Ainsi, en plus de sa complicité institutionnelle en regard des crimes commis en son sein qu’elle n’a eu de cesse de cacher et de recouvrir de la chape du secret, la voix d’un de ses plus hauts dirigeants en dévoile le caractère séparatiste.
Notre Parti, fidèle aux principes républicains et ardent défenseur de ces derniers, n’entend pas remettre en cause la liberté de conscience et de croyance de chacune et de chacun. Néanmoins, au vu des éléments brièvement évoqués plus haut, il apparaît clairement qu’en sa qualité d’institution soumise à nos lois, l’église catholique de France a manifestement trahi le caractère cultuel qu’elle revendique. Sous sa responsabilité systémique, hiérarchique et institutionnelle, un nombre massif de violences sexuelles a été perpétré - dans l’impunité la plus totale des prédateurs criminels et sous la protection complice du secret le plus absolu organisé par la hiérarchie ecclésiale - sur des centaines de milliers d’enfants dont les vies ont été brisées. « L’Église catholique est ainsi, hors les cercles familiaux et amicaux, le milieu dans lequel la prévalence des violences sexuelles est la plus élevée. » (op.cit.)
En conséquence de ce qui précède, par la voix de son bureau national, le Parti républicain solidariste vous prie instamment de prendre, à l’encontre de l’église catholique de France, de sa hiérarchie dirigeante ainsi que des membres de son clergé et des assistants laïcs démasqués comme prédateurs sexuels, toutes les mesures prévues par la loi, y compris la dissolution des associations de loi de 1905 qui se sont rendues complices de ces crimes. De telles mesures s’imposent face à des faits dont la nature, le nombre et la récurrence ne peuvent qu’entraîner une lourde, sévère et exemplaire sanction.
C’est en vous remerciant par avance de bien vouloir nous informer des dispositions que vous ne manquerez pas de mettre en œuvre que nous vous prions de recevoir, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de nos salutations laïques et républicaines.
1 https://www.ciase.fr/rapport-final/
2 https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006070719/LEGISCTA000006149817/#LEGISCTA000006149817
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006070719/LEGISCTA000006117597/#LEGISCTA00000611759